Maria Theresia Paradis (ou von Paradies),
née le 15 mai 1759 à Vienne et morte le 1er février 1824 dans la même ville, est une pianiste, chanteuse et compositrice autrichienne qui perdit la vue dans l'enfance et pour qui Mozart a vraisemblablement écrit son dix-huitième concerto pour piano, K456 en si bémol majeur1.
Sa jeunesse
Elle était la fille de Joseph Anton Paradis, Secrétaire Impérial au Commerce et Conseiller à la Cour de l'impératrice Marie-Thérèse (1717-1780) et reçut les prénoms de cette souveraine, quoique celle-ci n'ait pas été sa marraine comme on l'a souvent cru. Elle commença à perdre progressivement la vue à partir de l'âge de 2 ans. De la fin de l'année 1776 jusqu'au milieu de 1777, elle fut traitée par le célèbre magnétiseur Anton Mesmer, qui réussit à stabiliser provisoirement son état. Elle fut cependant privée de ses soins au bout de quelques mois en raison d'une part de la possibilité d'un scandale, et d'autre part du risque de perdre sa pension d'invalidité. La cécité s'installa définitivement après que la jeune patiente eut quitté Mesmer. Elle reçut une éducation musicale étendue de maîtres tels que Carl Friberth (théorie musicale et composition), Leopold Anton Kozeluch (piano), Vincenzo Righini (chant), Antonio Salieri (chant et composition) et l'abbé Vogler (théorie musicale et composition).
Ses débuts d'interprète
Dès 1775, Maria Theresia von Paradis se produisait comme chanteuse et pianiste dans divers salons viennois et en concert. Elle commanda plusieurs œuvres pour son usage, notamment :
À propos du concerto pour piano K.456, il convient de noter que, bien que considéré comme dédié à Maria Theresia von Paradis, des doutes persistent à ce sujet2. Dans le livre de Ruth Halliwell La famille Mozart : quatre vies dans un contexte social (The Mozart Family: Four Lives in a Social Context), on peut lire :
« On ignore de quel concerto il s'agissait. Leopold [dans une lettre de Vienne] le décrit simplement à Nannerl comme un « glorieux concerto » et dit qu'il a été écrit pour Maria Theresia von Paradis « pour Paris ». Sa description laisse entendre que ni lui, ni Nannerl ne le connaissaient déjà. S'il en est ainsi, ce doit avoir été un concerto postérieur au K.456, car celui-ci était déjà connu à Salzbourg à cette date. » La jeune musicienne était douée d'une excellente mémoire et d'une oreille exceptionnellement précise. On a abondamment cité le fait qu'elle avait appris par cœur plus de 60 concertos, ainsi qu'un vaste répertoire d'œuvres pour solistes et de musique religieuse.
Ses tournées européennes
La jeune femme ne reste pas confinée à Vienne. En 1783, elle entreprend une longue tournée vers Paris et Londres, en compagnie de sa mère et de son librettiste Johann Riedinger qui invente pour elle un tableau pour la composition. En août ils rendent visite aux Mozart à Salzbourg et sans doute y reçoivent-ils du père et du fils des conseils à propos de la vie à Paris. Le journal de Nannerl situe cependant cette rencontre au mois de septembre. La musicienne se produit à Francfort et dans d'autres villes allemandes, puis en Suisse. Elle arrive finalement à Paris en mars 1784. Elle y donne son premier concert en avril au Concert Spirituel et l'on soupçonne WA Mozart d'avoir envoyé une lettre de recommandation pour y faciliter ses débuts. Le compte rendu de ce premier concert dans le Journal de Paris fait observer qu'« il faut l'avoir entendue pour se faire une idée du toucher, de la précision, de l'aisance et de la vivacité de son jeu. » Elle fait en tout 14 apparitions à Paris et obtient d'excellentes critiques et éloges. Elle aide[réf. nécessaire] aussi Valentin Haüy (« le père et apôtre des aveugles »[réf. nécessaire]) à fonder la première école pour aveugles, qui ouvre en 1785.
Elle va à Londres à la fin de 1784, et joue dans les mois suivants à la cour, à Carlton Hall (le domicile du Prince de Galles), et aux Professional Concerts à Hanover Square, entre autres lieux. Elle interprète des fugues de Haendel à George III et plus tard accompagne le Prince de Galles, jouant au violoncelle. Cependant, ses concerts ont été moins bien reçus à Londres qu'à Paris. Elle a continué sa tournée en Europe de l'Ouest, (y compris Hambourg, où elle a rencontré Carl Philipp Emanuel Bach), et après être passée par Berlin et Prague, elle a fini par revenir à Vienne en 1786. D'autres projets ont été élaborés pour donner des concerts dans les états italiens et la Russie, mais ces projets ne sont pas concrétisés. Elle est retournée à Prague en 1797 pour la production de son opéraRinaldo und Alcina.
Compositions et fin de vie
Pendant sa tournée en Europe, Paradis a commencé à composer de la musique pour le piano ainsi que des pièces pour voix et piano. La première composition qui lui est attribuée est un ensemble de quatre sonates pour piano datant environ de 1777, mais celles-ci sont vraisemblablement de Pietro Domenico Paradisi, dont une grande partie de sa musique est souvent attribuée à tort à d'autres personnes[réf. nécessaire]. Son premier travail majeur est la collection des Zwolf Lieder auf ihrer Reise in Musik gesetzt, composée entre 1784 à 1786. Son œuvre la plus célèbre, la Sicilienne en mi bémol majeur pour quatuor avec piano, lui est faussement attribuée, car elle est dérivée d'une sonate pour violon de Carl Maria von Weber (Op. 10 no 1) et l'on croit avoir été arrangée par son découvreur présumé, Samuel Dushkin[réf. nécessaire].
À partir de 1789, Paradis a passé plus de temps à composer qu'à jouer en concert. En effet, de 1789 à 1797, elle a composé cinq opéras et trois cantates. Après l'échec de l'opéra Rinaldo und Alcina en 1797, elle a consacré son énergie de plus en plus à l'enseignement. En 1808, elle fonde sa propre école de musique à Vienne, où elle a enseigné le chant, le piano et la théorie aux jeunes filles. Une série de concerts le dimanche à cette école met en vedette le travail de ses élèves. Elle a continué à enseigner jusqu'à sa mort en 1824.
Quand elle composait, elle utilisait le tableau pour la composition inventé par Riedinger, son partenaire et librettiste, et pour la correspondance une machine à imprimer à la main inventée par Wolfgang von Kempelen.
Ses airs sont très représentatifs du style de l'opéra de l'époque.
Œuvres
Musique de scène
Cantates
Musique instrumentale
Sicilienne en mi bémol majeur
Cette œuvre est la seule attribuée à Maria Theresia von Paradis à avoir fait l'objet de plusieurs enregistrements. Il se pourrait toutefois qu'elle ait été en réalité composée par le violoniste Samuel Dushkin qui prétendit l'avoir découverte et qui se serait inspiré d'un thème de la sonate pour violon (opus 10 n°1) de Carl Maria von Weber3.
Partitions
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Franz Anton Mesmer
né le 23 mai 1734 à Iznang et mort le 5 mars 1815 à Meersburg, est un médecin badois, fondateur de la théorie du magnétisme animal, aussi connue sous le nom de mesmérisme.
Biographie
En 1752, Franz Anton Mesmer s'inscrit à l'université jésuite de Dillingen (de) et, en 1754, à l’université d’Ingolstadt pour sa troisième année de théologie. Il s'inscrit en droit à l'université de Vienne en 1759, puis en médecine en 1760.
En 1766, Mesmer publie sa thèse de doctorat, De l'influence des planètes sur le corps humain, dans laquelle on retrouve l'influence des théories sur le magnétisme du médecin suisse Paracelse, du médecin belge Jan Baptist van Helmont (Le traitement magnétique des plaies, 1621), du médecin écossais William Maxwell (De Medicina Magnetica, 1679), du jésuite allemand Athanasius Kircher et de Ferdinand Santanelli (Geheime Philosophie oder magisch-magnetische Heilkunde, 1723).
En janvier 1768, Mesmer épouse la riche veuve Maria Anna von Posch (von Bosch dans la correspondance de Mozart). De nombreux musiciens viennois fréquentent leur maison, notamment Haydn, Gluck et Mozart qui l’immortalisera en incluant une référence à lui dans son opéra Così fan tutte.
En 1773, il entreprend son premier traitement sur la base des idées d'un fluide universel. Pour cela, il utilise les plaques aimantées inventées par le père jésuite Maximilian Hell. À la suite d’une polémique avec Hell sur la paternité de ce procédé, Mesmer insistera sur le fait que le magnétisme animal est distinct du fluide magnétique minéral. En 1775, Mesmer est amené à donner son avis à l'Académie des sciences de Munich sur les exorcismes du père Johann Joseph Gassner.
En juin 1775 il se rend chez le Baron Horeczky de Horka. Fin 1775 il est de retour à Vienne.
En 1777, il quitte Vienne après avoir tenté de traiter la cécité de Maria Theresia von Paradis, une musicienne de 18 ans aveugle depuis l’âge de quatre ans. Les soins de Mesmer parvinrent à rétablir partiellement sa vue, ce dont les parents lui furent d’abord fort reconnaissants, avant que le père de la jeune musicienne, qui tenait à conserver la pension d'invalidité de sa fille, n’insiste pour que Mesmer cesse de la traiter. Des échanges acrimonieux s’ensuivirent, et la vision de la patiente se détériora de nouveau. Pour éviter un scandale, Mesmer part s’installer à Paris l'année suivante.
Arrivé à Paris en 1778, il officie d'abord à l'hôtel Bourret place Vendôme puis à l'hôtel Bullion1 rue Coquillière, près de Saint-Eustache, et encore à l'hôtel de Coigny, rue Coq-Héron. Sa clientèle s'accroissant, il s'établit ensuite à Créteil en mai 1778. Il se fait assister par Charles Deslon, médecin personnel du comte d'Artois, avec le soutien duquel il publie, en 1779, son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal de 88 pages, suivi de ses 27 célèbres Propositions décrivant sa théorie. Ses thèses principales sont :
Selon Mesmer, le magnétisme animal est la capacité de tout homme à guérir son prochain grâce à un « fluide naturel » dont le magnétiseur serait la source, et qu'il diffuserait grâce à des « passes », dites « passes mesmériennes », sur tout le corps. Bientôt, Paris se divise entre ceux qui pensent que Mesmer était un charlatan forcé de fuir Vienne et ceux d’opinion qu'il avait fait une grande découverte.
En 1780 Charles Deslon publie Observations sur le magnétisme animal.
En 1780, ayant plus de patients qu'il n'en peut traiter individuellement, Mesmer introduit la méthode de traitement collectif dite du baquet. C'est notamment lors de ces traitements collectifs que se manifestent des phénomènes contagieux de « crises magnétiques » au cours desquelles les femmes de la meilleure société parisienne perdent leur contrôle, éclatent d'un rire « hystérique », se pâment, sont prises de convulsions…
Mesmer est vivement attaqué par la faculté de médecine mais obtient des clients influents, tels le juriste Nicolas Bergasse et le banquier Guillaume Kornmann.
En mai 1781 Mesmer quitte Paris pour Spa, aujourd'hui en Belgique, où il écrit son Précis historique des faits relatifs au magnétisme animal qu'il adressera aux compagnies savantes du monde entier. Il rentre à Paris fin 1781.
Mesmer retourne à Spa en juillet 1782 ; il revient à Paris fin 1782 : en mars 1783 il crée la loge de l'harmonie (qui deviendra plus tard la Société de l'Harmonie Universelle).
En 1782, apprenant que Charles Deslon s'est lui-même constitué une clientèle de magnétisme animal, Mesmer organise avec l'aide de Nicolas Bergasse et Guillaume Kornmann, une souscription pour acheter le « secret de Mesmer ». Pour cela, ils créent en 1784 la Société de l'Harmonie Universelle, qui se révèle être un énorme succès financier. Armand Marc Jacques de Chastenet de Puységur et ses deux frères seront membres de cette société.
Les tentatives de Mesmer afin d’obtenir, au cours de ses premières années à Paris, l'approbation officielle de l'Académie des sciences ou de la Société royale de Médecine pour ses doctrines se soldent par un échec. En 1784, Louis XVI nomme, à l’insu de Mesmer, deux commissions pour étudier la pratique du magnétisme animal, l'une de l'Académie des sciences, l'autre de la Société royale de Médecine. Les commissaires, l'astronome Jean Sylvain Bailly, le médecin Joseph-Ignace Guillotin, le chimiste Antoine Lavoisier, l'ambassadeur des États-Unis Benjamin Franklin et le botaniste Antoine Laurent de Jussieu se fondent sur l'observation du travail de Charles Deslon. Jean Sylvain Bailly conclut que « l'imagination sans magnétisme produit des convulsions… le magnétisme sans imagination ne produit rien », il déclare aussi, dans un rapport secret que « le traitement magnétique ne peut être que dangereux pour les mœurs. » En revanche, Antoine Laurent de Jussieu déclare que « l'influence physique de l'homme sur l'homme doit être admise ». Auguste Thouret intervient aussi dans l'enquête.
Cependant, comme la commission n’avait observé que le travail de Deslon, beaucoup affirmèrent que ce dernier ne connaissait pas complètement le vrai système de Mesmer qui s’indigna de ce que les commissaires avaient adressé leurs questions au « traître » Deslon, et non à lui. Cette circonstance lui profita pourtant lorsque le ministère public décida d'interdire la pratique du magnétisme animal aux médecins sur la base du rapport des commissaires, car Bergasse réussit à faire lever l'interdiction du Parlement précisément parce que le rapport des commissaires concernait la pratique de Deslon et non celle de Mesmer. Loin de nuire au développement du mouvement magnétique, les rapports de 1784 firent, au contraire, de la publicité au mouvement magnétique. Cet effet fut renforcé par l’opinion contradictoire de Jussieu, et par le fait que la même année, un des plus fidèles disciples de Mesmer, le marquis de Puységur, avait fait de nouvelles découvertes d’un état jusque-là inconnu de la conscience, qu'il appelait « sommeil magnétique ». Ce phénomène suscita une nouvelle attention et, au lieu de trancher la question de l'existence du magnétisme animal, les rapports ont conféré un intérêt supplémentaire au sujet. L'intérêt soutenu pour le magnétisme animal en France se propagea en conséquence à de nombreux autres pays au cours des décennies suivantes et nombre de nouveaux partisans en adoptèrent la cause. La « Société de I'Harmonie » développa ses activités et plusieurs villes en France eurent des sociétés similaires, certaines très prospères, comme à Strasbourg, Chartres, Lyon, Amiens, Narbonne, Malte, Saint-Domingue, etc.
Jean-Jacques Duval d'Eprémesnil et Joseph Michel Antoine Servan prennent la défense de Mesmer.
Il parait probable que les membres fondateurs de la Société considéraient que leur engagement envers Mesmer ne durait que jusqu’à ce que cent membres eussent payé cent louis chacun. Cet objectif ayant été dépassé au cours de 1784, plusieurs membres influents se crurent désormais entièrement libres d'enseigner et de pratiquer et (encore pire pour Mesmer) de modifier ce qu'ils avaient appris.
En 1785, Mesmer expulse Bergasse, Kornmann et d'autres membres influents de la Société de l'harmonie. Cette scission reflète des divisions politiques : Bergasse et Kornmann souhaitent étendre la lutte contre l'Académie à la lutte contre le despotisme politique alors que Mesmer tient à un apolitisme, plus propre d'ailleurs à servir ses intérêts immédiats2.
En 1785, Mesmer quitte la France, reprochant à ses élèves de ne pas avoir gardé son « secret ». C’est principalement en raison des luttes intestines de nature économique au sein de la « Société de I'Harmonie » que Mesmer, qui pensait également que la comptabilité était délibérément falsifiée, décida de se contenter de 20 000 francs et de quitter le pays au lieu d’avoir à se préoccuper des luttes internes de la société.
En 17933, il quitte Paris (où il se trouvait de nouveau), lors de la Terreur, et rejoint Vienne où, suspecté de sympathies révolutionnaires, il est emprisonné pendant deux mois. Libéré le 18 décembre, il gagne la Suisse, sur les rives du lac de Constance,à Frauenberg. En 1798, sous le Directoire, il regagne Paris dans l'espoir de récupérer une partie de ses biens. Il séjourne pendant trois ou quatre ans à Paris et Versailles. Il écrit alors ses mémoires en 1799. Il obtient du gouvernement une compensation financière de 400 000 livres. Il regagne Frauenberg où Lorenz Oken l'y visite en 1809. À l'issue de ce séjour Oken appelle urgemment les médecins à rencontrer Mesmer. Johann Christian Reil propose alors à Mesmer de venir exercer à Berlin dans un établissement reconnu par les autorités prussiennes. Mesmer, arguant de son âge avancé, décline l'invitation, mais suggère à l'inverse de recevoir chez lui toute personne missionnée par Oken. Le chancelier Karl August von Hardenberg charge alors le ministre de l'éducation de constituer une commission d'évaluation. Présidée par Hufeland, la commission demande au Dr. Christian Wolfart - « mesmeriste » et membre de l'Académie de Prusse - de se rendre à Frauenberg où il arrive en septembre 1812. Mesmer lègue ses manuscrits à Wolfart qui les traduira (ils avaient alors été publiés en français) et les publiera dès 18144. Au début de l'année 1815 Mesmer se rapproche du village d'Iznang ; il meurt le 5 mars d'un arrêt cardiaque.
Mécénat musical
Grand amateur de musique et riche mécène, Mesmer commande au jeune Wolfgang Amadeus Mozart, alors âgé de douze ans, son second opéra, Bastien und Bastienne, pièce bucolique dans le goût champêtre de l’époque qui sera créé en son théâtre privé le 1er octobre 1768. Haydn et Gluck se produisirent également chez Mesmer.
Œuvres
Postérité
Sa renommée dans le monde anglophone sera telle que le verbe « hypnotiser » (au propre et au figuré) se dit non seulement to hypnotize en anglais, mais également to mesmerize ; la forme verbale mesmerizing(littéralement « mesmerisant ») est également employée comme adjectif avec le sens de fascinant (pour qualifier un spectacle, un film, un livre, etc.).
Honoré de Balzac était un adepte du mesmerisme et du magnétisme animal. Il s'étend longuement sur le sujet dans son roman Ursule Mirouët où l'on voit le sceptique docteur Minoret se laisser convaincre de traiter sa pupille : Ursule.
En 1887, Guy de Maupassant mentionne le nom de Mesmer et décrit des phénomènes hypnotiques dans sa deuxième version du Horla.
En 1936, le docteur Jean Vinchon a publié chez Amédée Legrand, éditeur, une étude intitulée Mesmer et son secret5.
En 1994, Roger Spottiswoode réalise le film Mesmer, sur la vie du docteur (surtout le côté hypnose), avec Alan Rickman dans le rôle de Franz Anton Mesmer6.
Mesmer est évoqué dans le film Cure, de Kiyoshi Kurosawa, où un ancien étudiant en psychologie devenu fou a d'inquiétants pouvoirs hypnotiques.
Également cité par Abraham Van Helsing, dans Dracula de Francis Ford Coppola.
Le roman de Brian O'Doherty L'étrange cas de mademoiselle P. (1992) est consacré à l'affaire du traitement de la musicienne aveugle Maria Theresia von Paradis.
Alexandre Dumas décrit une séance de soins dans Le Collier de la reine.
Messmer, un artiste québécois, reprend le nom Mesmer comme nom de scène en hommage.
Notes et références
Bibliographie